Sommeil : la science révèle que la durée idéale varie selon les cultures

Durée idéale du sommeil selon votre culture

Vous êtes-vous déjà demandé si le nombre d’heures de sommeil idéal était le même partout sur Terre ?

Permettez-moi de vous embarquer dans une étude fascinante issue de la prestigieuse revue PNAS.

Vous allez découvrir pourquoi la durée de sommeil “saine” varie selon les cultures, comment les chercheurs l’ont prouvé et ce que cela change pour vous, éclairé– et bien reposé !

Une étude mondiale qui bouscule notre vision du sommeil

En 2025, des chercheurs ont publié dans Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS) une passionnante enquête intitulée « Healthy sleep durations appear to vary across cultures », disponible sous le DOI 10.1073/pnas.2419269122.

Ils ont exploré des données de populations réparties sur plusieurs continents, couvrant divers âges, styles de vie, et contextes culturels.

Sans langue de bois, ils ont voulu répondre à une question simple : peut-on dire qu’il existe une « durée de sommeil idéale universelle » ?

La réponse : non, et c’est là que ça devient intéressant ! L’étude a été menée par une équipe internationale de scientifiques, experts en sommeil, anthropologie et épistémologie des rythmes biologiques.

Ils ont rassemblé des données quantitatives via des questionnaires, parfois appuyés par des enregistrements réels du sommeil sur plusieurs nuits, selon les régions.

Le panel était vaste : jeunes, adultes, seniors, depuis les villes fennoscandinaves jusqu’aux villages d’Amérique latine ou aux communautés d’Afrique et d’Asie.

Ce foisonnement culturel leur a permis de comparer les modes de vie et d’identifier des différences significatives dans les durées de sommeil “saine” selon les populations.

Le résultat ? Dans certains contextes, dormir 7,5 heures était optimal, alors que dans d’autres, 6 heures suffisaient, voire 8, voire une sieste relevant du bon sens local.

Les implications sont énormes : l’idée d’une norme mondiale, comme les fameux “7 à 9 h” vantés partout, est trop simpliste.

Il apparaît que le sommeil s’adapte à l’environnement – lumière, travail, habitudes sociales – autant qu’à la biologie individuelle.

Conséquence pratique : lorsque vous visez un sommeil “idéal”, ne vous fondez pas uniquement sur les livrets universels, mais sur ce qui fonctionne dans votre contexte culturel ou même familial.

En outre, ces données ouvrent la voie à une médecine du sommeil plus personnalisée, mais éclairée culturellement.

Cela pourrait influencer les recommandations pour les matelas, objets connectés, ou compléments de relaxation : ce qui convient à une clientèle européenne n’est peut-être pas optimum pour d’autres peuples.

En sollicitant des sponsors ou marques spécialisées, on peut miser sur cette nuance : offrir des solutions ajustées à la culture de nos lecteurs, plutôt qu’un format “taille unique sommeil”.

Et si notre perception du “bon sommeil” était à revoir ?

L’étude ne prétend pas révolutionner la notion de sommeil sain, mais elle la nuance grandement.

Elle souligne l’importance de comprendre le sommeil comme un comportement façonné par la société autant que par la biologie.

On imagine qu’en milieu urbain, où lumière artificielle, stress et écrans dominent, les recommandations devront se moduler.

Alors que dans des contextes plus ruraux ou traditionnels, où le rythme naturel lunaire ou solaire reste prégnant, un sommeil découpé en plusieurs phases, incluant la sieste, paraît tout à fait adapté.

Au final, ce que vous, lecteur éclairé, allez retirer de cette étude, c’est simple : il vous appartient de calibrer votre sommeil selon ce qui vous fait du bien, dans VOTRE environnement culturel.

Un clin d’œil pour bien dormir (et bien rire)

Récapitulons : cette étude PNAS nous fait comprendre que la durée de sommeil “idéale” n’est pas une vérité gravée dans le marbre, mais un concept fluide, nourri par votre culture, votre cadre de vie et même vos habitudes nocturnes.

Gardez cela en tête la prochaine fois que vous entendrez “il faut 8 h de sommeil” : peut-être, oui… mais peut-être pas pour tout le monde ! Et c’est rassurant, non ?

Sur ce, je vous laisse méditer : si notre sommeil reflète notre culture, pourquoi pas aussi notre oreiller ? 😉

N’hésitez pas à commenter vos propres habitudes de sommeil, à partager cet article — et qui sait, peut-être attirer des partenaires intéressés par un matelas qui respecte votre rythme local !

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