Peut-on mourir de l’apnée du sommeil ? Réalité, risques et solutions

Peut-on mourir de l’apnée du sommeil ?

Peut-on mourir de l’apnée du sommeil ? Voilà une question qui peut faire passer des nuits… blanches à plus d’un.

Si vous ou l’un de vos proches ronfle comme un vieil ours grincheux ou se réveille en sursaut, le cœur en fanfare, cette interrogation a sûrement déjà trotté dans vos pensées.

Promis, aujourd’hui, je vais vous expliquer en toute simplicité les dangers réels de l’apnée du sommeil, ses conséquences (pas que sur le moral, aussi sur la santé cardiaque !) et vous donner des solutions concrètes pour ne pas rester « en apnée » face à ce problème.

Peut-on vraiment mourir de l’apnée du sommeil ?

Vous vous demandez si un simple ronflement sonore peut vous envoyer plus vite cueillir les pâquerettes ?

Avant de sortir le testament, il faut comprendre comment l’apnée du sommeil ou, pour utiliser le terme Wikipédia-friendly, le syndrome d’apnées-hypopnées obstructives du sommeil (SAHOS) fonctionne.

Imaginez : pendant la nuit, votre gorge décide de s’offrir des vacances et se relâche à chaque inspiration.

À cause de ça, votre respiration s’arrête pendant quelques secondes, puis quelques dizaines… et ça recommence tout au long de la nuit.

En langage clinique, on parle d’arrêts répétés de la respiration. Conséquence immédiate : le sang se retrouve moins oxygéné.

Conséquence à long terme : le cœur, les artères, et même le cerveau tirent la sonnette d’alarme.

Selon l’étude « Sleep apnea and cardiovascular risk: implications for cardiovascular disease » (Circulation, 2009), le risque d’accident cardiaque, d’AVC ou encore d’arythmie est au rendez-vous chez les personnes souffrant d’une apnée du sommeil sévère non traitée.

On parle ici de cas graves, avec plus de 30 interruptions respiratoires par heure, qu’on n’ose même pas compter sur ses doigts de pied.

Alors, pour répondre franchement : mourir directement d’une apnée du sommeil la nuit même, c’est rare, mais les complications qu’elle entraîne peuvent clairement raccourcir sérieusement la vie.

Quels sont les risques de mourir de l’apnée du sommeil sévère et comment s’en prémunir ?

Parmi les dangers de l’apnée du sommeil non traitée, certains font froid dans le dos, même sans avoir trop chaud sous la couette.

Fatigue chronique, hypertension artérielle, risques accrus d’infarctus, accidents vasculaires cérébraux, troubles du rythme cardiaque… c’est le cocktail explosif.

Si vous cherchez les mots clés de longue traîne pour vos discussions en famille, pensez à : « apnée du sommeil et arrêt cardiaque », « risque de mort subite liée à l’apnée du sommeil », « conséquences de l’apnée du sommeil sévère ».

La nuit, quand l’oxygène vient à manquer, votre cœur bat la chamade pour tenter de rétablir la situation.

Les micro-réveils répétés mettent tout l’organisme en surchauffe et, à la longue, c’est la santé globale qui trinque. Ce n’est donc pas une banale histoire de ronflements.

D’ailleurs, en 2013, une étude titrée « Obstructive sleep apnea and risk of sudden cardiac death » (Journal of the American College of Cardiology) a clairement mis en lumière que les personnes souffrant d’apnée sévère présentent un risque significativement accru de mort subite, notamment pendant le sommeil.

Du coup, comment éviter le scénario du pire ?

Le premier conseil est d’aller consulter un professionnel de santé dès que les symptômes pointent le bout de leur nez : ronflements sonores, pauses respiratoires observées par le partenaire, fatigue inexpliquée, manque de concentration dans la journée…

Autre astuce qui ne mange pas de pain : essayer de dormir sur le côté.

Si vous souffrez de surpoids, la perte de quelques kilos peut déjà soulager vos nuits.

Enfin, l’utilisation d’un appareil à pression positive continue (PPC) reste le traitement le plus efficace pour les formes sévères d’apnée du sommeil.

Il existe également des orthèses d’avancée mandibulaire et, dans des cas extrêmes, des chirurgies spécifiques.

Peut-on mourir de l’apnée du sommeil ? Osez en parler et agissez !

Alors, peut-on mourir de l’apnée du sommeil ?

La réponse honnête : c’est rare de s’éteindre « en direct » à cause d’une apnée la nuit, mais les complications sont, elles, bien réelles et sérieuses.

L’apnée du sommeil sévère peut mener à la mort subite, à l’arrêt cardiaque ou à l’AVC si vous ne faites rien.

Avoir le réflexe de parler de ses difficultés à dormir, de consulter et d’essayer des solutions, c’est déjà un pas de géant pour rester sur le bon oreiller… le plus longtemps possible !

Et puis, franchement, quitte à pouvoir s’endormir sur ses deux oreilles, mieux vaut agir vite – quitte à réveiller son conjoint plutôt que d’alarmer les pompiers.

Alors, si cet article vous a aidé à dormir moins bête, partagez-le ou laissez un commentaire ci-dessous !

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