Parler dans son sommeil : pourquoi, comment et quand s’en inquiéter ?

Parler dans son sommeil : pourquoi et comment arreter

Ah, parler dans son sommeil… Ce mystère qui agite nos nuits et parfois celles de notre entourage, entre murmures incompréhensibles et dialogues dignes d’un film d’action.

Qu’on l’expérimente soi-même ou qu’on le subisse au quotidien (pensée émue pour les conjoints des bavards nocturnes), il y a de quoi s’interroger !

Dans cet article, je vais vous expliquer pourquoi on parle dans son sommeil, que faire si ça devient gênant, et, surtout, à quel moment il faut y accorder plus d’attention.

Parce que mieux comprendre, c’est déjà mieux dormir.

Parler dans son sommeil : d’où ça vient, et pourquoi ça arrive ?

On appelle ce phénomène la somniloquie. Ce mot, c’est un peu le Scrabble du sommeil !

Concrètement, il s’agit de parler de façon inconsciente, en dormant, parfois très clairement, parfois en marmonnant.

Ah, les nuits où l’on s’entend réciter la liste des courses… ou régler ses comptes avec le patron, sans jamais s’en rendre compte !

La somniloquie touche environ 5% des adultes, mais peut grimper jusqu’à 50% chez les enfants, selon l’étude « Prevalence and Correlates of Sleep Talking in a Community Sample of 3–18-Year-Olds » (Wolke et al., 2021).

Généralement, elle survient pendant le sommeil léger ou le sommeil paradoxal, les moments où notre cerveau rêve à plein régime ou se détend tranquillement.

Quelles sont les causes, alors ? Il peut s’agir de stress, de surmenage, d’un gros chagrin ou, plus rarement, de troubles du sommeil comme le somnambulisme ou les terreurs nocturnes.

Ne paniquez pas si vous laissez échapper quelques phrases la nuit : dans l’immense majorité des cas, parler dans son sommeil est totalement bénin.

Parler dans son sommeil : quand faut-il s’inquiéter ?

Rassurez-vous : les paroles nocturnes sont rarement compromettantes, puisqu’elles sont rarement cohérentes !

En revanche, si parler dans votre sommeil s’accompagne d’autres symptômes comme un sommeil très agité, des réveils en sursaut, ou une grande fatigue en journée malgré de longues nuits, un petit point avec un professionnel du sommeil ne fait jamais de mal.

Je vous encourage à tenir un journal du sommeil pendant quinze jours. Notez l’heure du coucher, du réveil, la qualité du sommeil, et, s’il y en a, ce que disent vos colocataires nocturnes sur vos discours endormis.

Songez aussi à vérifier si l’usage d’écrans avant de dormir ou la consommation d’excitants (café, thé, sodas) ne jouent pas un rôle.

Des études, comme « Sleep Talking: Physiological Mechanisms and Clinical Aspects » (Morselli et al., 2020), montrent que le stress, les troubles émotionnels et la dette de sommeil favorisent le phénomène.

Comment limiter le fait de parler dans son sommeil ?

Alors, parlons solutions concrètes pour mieux dormir et éviter les quiproquos nocturnes !

Tout d’abord, adoptez une routine de coucher régulière. Oui, même le week-end… Je vois d’ici votre moue ! Pourtant, la régularité synchronise votre horloge biologique, un allié redoutable contre les troubles du sommeil.

Ensuite, repensez votre environnement. Une chambre fraîche, calme et sombre favorise un sommeil de qualité.

Évitez les repas trop riches juste avant de dormir, ainsi que les seconds épisodes des séries qui finissent tard.

Relaxation, respiration profonde, petits étirements… offrez-vous une vraie transition vers le repos.
Le mot d’ordre, c’est la bienveillance envers vous-même. Ce n’est pas grave de parler dans son sommeil. Mais comprendre les causes et agir dessus, c’est s’offrir des nuits plus sereines, pour vous et pour vos proches.

Parler dans son sommeil, en bref : rien d’inquiétant, mais surveillez les signaux

Vous l’aurez compris, parler dans son sommeil arrive à beaucoup plus de monde qu’on ne le pense.

Dans la majorité des cas, c’est sans conséquence. Un petit coup de stress, une séance de grignotage tardive, et hop, votre cerveau s’exprime la nuit.

Mais si d’autres signes s’ajoutent ou que le phénomène se répète, il ne faut pas hésiter à consulter pour s’assurer que tout va bien.

Voilà, maintenant vous savez tout sur parler dans son sommeil.

Si vous avez des anecdotes (savoureuses de préférence), des questions ou si vous souhaitez partager cet article avec quelqu’un qui s’imagine que parler dans son sommeil est source de secrets d’État, ne vous privez pas !

Et surtout… Dormez bien, et écoutez vos rêves, pas vos mots !

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